Chapitre final : Bilan du voyage

24 Octobre 2015

Grosse évolution depuis le début du trip. J’étais parti triste, démotivé, avec la peur d’échouer, arrivé sur place j’ai voulu rentrer et me demandais si je n’avais pas fait une erreur.

La révélation fut ma rencontre avec le travail aux cerises, qui m’a montré que le manque de confort était justement ce qui me plaisait. J’ai constaté que même si on gagnait peu d’argent, l’important était avec qui on passait nos jours.

J’ai adoré cette team et j’espère la revoir ne serait-ce qu’une seule fois.

Ensuite, l’opportunité qui m’a fait amorcer le voyage me fut donnée grâce à un backpacker (merci encore Yvon !) qui me vendit une voiture pour une bouchée de pain. Le 24 décembre, j’avais enfin la possibilité de voyager.

Après quelques semaines passées à Sydney pour Noël et le Nouvel An, le temps de partir et d’entamer mon voyage se profilait. Je pris la route avec 2 personnes : Julien et Maëlle.

On a affronté énormément ensemble, notamment les poires, et je les remercie pour tout ce qu’ils m’ont apporté.

Le voyage m’a fait traverser Melbourne, la Great Ocean Road, (une des meilleures parties de mon trip, avec tout le monde c’était génial !). Puis Adélaïde.

À partir de là et de la fin du travail à la Barossa Valley, ma situation changea complètement puisque je me suis pour la première fois retrouvait seul. J’ai donc dû apprendre à faire des choix par moi-même et plus importants encore : les assumer.

Ce fut une excellente leçon, même si elle fut dure à apprendre, mais qui m’a permis d’être plus sure de moi et d’aller de l’avant.

J’ai découvert par la suite la route entre Adélaïde et Perth des choses incroyables et amusantes telles Elephant rocks, Pemberton et ces fameux arbres à grimper ou encore Espérance.

Et pourtant je fus également pris d’une violente nostalgie qui faillit me faire revenir en France…

Au final j’ai pu me motiver à rester à Perth et retravailler pour continuer le trip. Chose qui fut bénéfique, car j’y ai passé mes 2 meilleurs mois dans une ville en Australie.

J’ai pu mettre de côté et rencontré des personnes formidables, comme mes colocs, mais aussi des Français de Facebook, dont ma future partenaire de voyage : Priscilla.

Je pars de Perth le 27 juillet, et prends la route pour un énorme trip de 3 semaines rempli de différentes émotions intenses tout au long du voyage : amertume, joie, surprise, amour, et a de très rares occasions, colère.

Ce voyage fut probablement la partie la plus importante, car j’ai énormément appris sur mes capacités, ma personnalité, et d’autres aspects cachés (défaut ou qualité, je n’arrive pas à le définir) que je ne soupçonnais même pas.

Tout cela en très grande partie grâce à ma partenaire.

Malheureusement le voyage s’arrêta pour notre équipe à Kununurra où j’ai dû stopper pour quelque temps à cause de la voiture.

Et même si le voyage à réussi à ce terminer ou je voulais, pou moi un regret reste :

Je n’ai pas tenu ma promesse faite à Priss de nous rendre à Darwin.

Tout aurait peut-être été différent si j’avais eu plus de courage, mais maintenant les choix ont étaient fait et sont irréversibles.

J’ai réussi à Darwin à faire tout ce que je voulais, et ainsi découvrir le bonheur de la plongée, la sensation extrême du saut en parachute, la majestueuse Daintree Forest, et la vie nocturne de la ville balnéaire.

Après tout ça je suis revenu en France en ayant quasiment bouclé le tour de l’Australie par moi-même, et je me sens maintenant prêt à affronter tous les défis pour atteindre mes objectifs.

Ceci sera ma dernière entrée dans ce journal. Je remercie ce simple cahier qui m’a permis de me remettre en question, et d’organiser mes pensées.

Maintenant plein de projets et d’opportunités s’ouvrent à moi, je n’ai plus qu’à choisir.

Après des mois de doutes, j’en suis maintenant sure : je ne regrette pas d’être parti. Et je garderais longtemps en mémoire ce voyage et ces péripéties grâce à ce cahier. Et peut-être en aurais-je d’autres !

En y réfléchissant, ma morale de l’histoire serait celle-ci :

« Avant d’arriver, tu t’imagines le pire, mais une fois sur place tu espères le meilleur. »

Et cet adage fonctionne tant que tu n’abandonnes pas.

Tellement de mauvaises situations se sont réglées juste en gardant le courage de continuer !

Toutes ces leçons furent apprises aussi bien grâce aux bonnes situations, mais surtout grâce aux mauvaises qui te permettent de savoir la profondeur de tes ressources.

Je remercie l’Australie pour ça et beaucoup d’autres choses : les décors, les voyages, les rencontres, les surprises, les gens et enfin l’expérience acquise.

Je pense avoir mis sur papier tout ce que je voulais, que se soit mes impressions, mes pensées et mes sentiments. Et il est temps de boucler ce livre de voyage qui m’a accompagné pendant un an.

De retour chez moi, une nouvelle page se tourne, mais un livre se ferme.

FIN

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